Points de repère
Points de repère |
- Le potager traditionnel au nord de la France
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La plupart des jardins ont une allée centrale ou latérale afin d'optimiser l'espace. Alors que la quasi-totalité de la surface est cultivée, les espaces de cheminements sont limités à leur plus simple expression: planches mobiles ou chemin de trèfle nain. Les rangs de légumes perpendiculaires à l'allée principale se succèdent suivant les rotations.
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- La surveillance phytosanitaire
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La DRAAF (direction régionale de l'alimentation, de l'agriculture et de la forêt) dispose pour la région d'un réseau de surveillance phytosanitaire. Il concerne les bio-agresseurs (piéride, aleurodes, mineuse du poireau...) mais aussi les maladies (mildiou, rouille, oïdium...).
Le jardinier trouvera sur ce site les informations (pdf) le prévenant des risques:
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- Le climat
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Faiblesse de l'ensoleillement (les valeurs les plus basses de France). Influence maritime: hivers doux et étés frais. Automnes/printemps longs et hivers/étés courts.
Les trains dépressionnaires (sud-ouest/ouest) apportent vent et pluie sans qu'il soit possible d'en prévoir la durée.Ils nous arrivent par les collines d'Artois. Selon la saison, elles méritent toute notre attention au jardin: en été le mildiou n'est pas loin !
Les situations anticycloniques, plus rares, peuvent aussi durer dans le temps. C'est le beau temps assuré ! Pas forcément un avantage pour jardiner au printemps: sécheresse, gelées matinales... Jardiner rime alors avec arrosoir et protection nocturne des cultures fragiles.
Les coulées glaciaires peuvent engendrer une chute brutale des températures. Les vents qui lui sont parfois associés viennent se heurter aux collines d'Artois. Si en hiver, ces coulées apportent neige et brumes, la situation peut devenir aussi alarmante au printemps: déssèchement des sols et des gelées tardives en mai par exemple. Les dégâts peuvent être considérables.
Jardiner au pied des collines, comme dans la région Nord, comporte une part de risque. Ne pas savoir à l'avance à quel type de temps vont être soumis les cultures implique d'être prudent et prêt à faire face à toutes les éventualités. Mais cela nous réserve aussi parfois des surprises comme des récoltes jusqu'au bout de l'automne!
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- La faune: le gibier
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Les espèces chassées à BOUVIGNY sont le lièvre, le lapin, le faisan, la perdrix, le pigeon ramier, la bécasse et le chevreuil.
La bécasse est soumise au baguage dès son prélèvement, chaque chasseur ayant le droit de prélever trois bécasses par jour de chasse.
En fait, s’agissant d'un oiseau migrateur venant "des pays froids", son court passage dans le secteur fait qu'on en chasse peu (trois par saison relève de l’exploit).
Le chevreuil est lui aussi soumis au plan de chasse avec un prélèvement qui doit être mesuré. L'espèce se porte très bien.
Le faisan fait, à notre demande, l'objet de mesures spéciales. En effet nous avons reçu en 2010 des œufs de faisans provenant de Rambouillet et avons fait la demande auprès du préfet pour que le tir de la poule faisane soit interdit. La mesure, mise en place en 2011, fonctionne très bien et nous avons la joie de voir du faisan "naturel" même sur le bord des routes et des chemins. La limitation des jours de chasse existe également pour le faisan.
Le lièvre fait l'objet, à notre demande, d'un jour de chasse en plaine ainsi que d'un jour de chasse au bois (un lièvre par chasseur, bagué juste après sa capture). Ce gibier est soumis au plan de chasse.
Le lapin et le pigeon ramier ne sont guère appréciés des agriculteurs et des jardiniers. Ils font l’objet d’une pression continue chaque saison de chasse. Le pigeon ramier est un migrateur qui fait "rêver" certains chasseurs passionnés par sa chasse.
Toutes ces espèces font l'objet de deux comptages de nuit par des agents de la fédération des chasseurs et d'un comptage de printemps par les membres de la Société de chasse suivi d'un échantillonnage d'été après les naissances.
En ce qui concerne les espèces classées nuisibles, la Société de chasse bénéficie de l'aide d'un piégeur. L'ennemi du jardinier, le lapin, est régulé pendant la saison de chasse par des opérations de furetage.
Source : La Société de chasse de BOUVIGNY-BOYEFFLES
La société est adhérente à la fédération départementale des chasseurs du Pas de Calais ainsi qu’au GIC du 17 (Groupement d'Intérêt Cynégétique) qui regroupe une trentaine de communes environnantes. Le but de ce regroupement est de prendre des décisions communes pour la préservation du gibier à une plus grande échelle. Par exemple, suite à de mauvaises conditions de reproductions printanières, des mesures seront prises pour limiter les prélèvements d'une espèce n’ayant pu se reproduire suffisamment.
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- Les champignons
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Remarques :
En fonction de l’évolution du champignon, la forme change. Par exemple, à l’état jeune, un champignon à chapeau bombé ou mamelonné prend une forme d’entonnoir plus ou moins prononcé à l’âge adulte. Selon le sol et/ou les conditions climatiques, la couleur peut changer, la comestibilité devenir moindre, voire indigeste.
Source : B.C.J.
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- Insectes discrets mais efficaces au jardin
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Ces insectes que vous ne remarquez pas sont de précieux auxiliaires du jardinier. S’ils sont difficiles à approcher, c’est parce qu’ils craignent la lumière du jour. Cloportes, staphylins, carabes, minuscules guêpes et beaucoup d'autres animaux peuplent le jardin.
Deux pour cent seulement peuvent poser problème. Ce sont quelques pucerons, deux ou trois cochenilles, une demi-douzaine d'espèces de papillons, une dizaine de mouches, quelques coléoptères et tenthrèdes (des larves ressemblant à des chenilles). Le reste se moque des cultures ou s'en nourrissent si peu qu'ils ne suscitent aucun tracas.
La faune du compost recèle une grande diversité. Les staphylins, insectes noirs faisant vaguement penser à un perce-oreille, y chassent les invertébrés plus petits qu'eux. Les croqueurs d'œufs de limaces abrités dans le tas de compost, grignotent aussi des filaments de champignon ou chassent les cloportes. Ces derniers à leur tour, ne font que mâcher de la matière organique morte, qu'ils s'activent à décomposer.
Perchés derrière les volets ou dans un recoin de mur, les nids de guêpes maçonnes passent presque toujours inaperçus. Les araignées, capturées par la mère sont jetées en pâture à sa progéniture.
Beaucoup de ces insectes sont communs mais utiles au jardin. Au printemps, on croise, par exemple, sur les fleurs beaucoup de téléphores, ces coléoptères couleur caramel pour qui l'accouplement semble constituer le passe-temps favori. La larve de ce coléoptère, tout comme celle des carabes et du ver luisant ne se nourrit que de jeunes limaces. Elle se faufile à terre et ne pardonne pas aux petits animaux qu’elle croise. Si vous observez trop de limaces dans votre jardin, c'est sans doute parce que cette faune n'y est pas assez présente.
Les syrphes, sortes de mouches se faisant passer pour des guêpes, sont un autre exemple de ces bestioles indispensables. Leurs larves nettoient les feuilles des pucerons et insectes piqueurs en tout genre. Les adultes, eux, sont d'efficaces butineurs. On peut aussi citer les mouches du jardin, d’une diversité incroyable dont la mouche domestique n'est que la moins farouche de toutes.
Les relations entre tous ces insectes sont d'une complexité insoupçonnée, le prédateur devenant toujours la pitance d'un autre. Toutes ces interactions sont précieuses. Elles participent à l'installation d'un véritable écosystème dans le jardin.
Parmi les insectes et autres petits animaux du jardin, il y a les versatiles, tour à tour précieux alliés et vrais enquiquineurs. Le frelon, bien peu discret, est un cas d'école. On déteste le voir tourner autour de soi et il ronge les fruits mûrs. Mais il attaque aussi les insectes piqueurs, les chenilles et nombre de bestioles en vol. Le perce-oreille chasse les pucerons jusqu'en septembre. Lorsque ses proies préférées se font rares, il devient végétarien et s'adonne alors à son péché mignon, les fleurs de dahlias...
Source : B.C.J.
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- L'orchidée-abeille fleurit au pied des collines d'Artois
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Ici à Bouvigny-Boyeffles, dans une pelouse de type prairie, exposée sud ouest, terrain calcaire. C'est une des quelques orchidées abeilles (ophrys apifera) qui poussent dans des pelouses rases.
Plante à tige dressée. Rosette de feuilles basales généralement desséchée lors de la floraison. Feuilles caulinaires engainantes, les supérieures bractéiformes. Inflorescence très lâche. Pièces externes du périgone pétaloïdes, roses à blanchâtres. Labelle (dépourvu d'éperon et rappelant l'aspect d'un insecte velu) plus court ou égalant les pièces externes, trilobé. Lobe médian fortement convexe, terminé par 2 lobules courts rejetés en arrière et un petit appendice tourné vers le bas (invisible du haut). Gynostème à bec long, plus ou moins flexueux.
Espèce assez répandue, sauf sur les terrains limoneux ou argileux et dans les zones de grandes cultures de l'Arrageois et du Cambrésis. Flandre française : Assez fréquente dans les polders, particulièrement dans le Dunkerquois, et le long des canaux (canal d'Aire, de la Deûle). Dispersée et souvent fugace ailleurs. Elle présente parfois un comportement de plante pionnière rudérale sur remblais ou déblais crayeux ou sableux.
L'Ophrys abeille est relativement répandue mais les stations observées en dehors des pelouses calcicoles, qui concernent une bonne partie des observations, sont inconstantes et liées à la nature pionnière de la plante. Au niveau des pelouses, la principale menace réside dans la densification du tapis végétal et l'embroussaillement consécutif à l'abandon du pâturage de nombreux coteaux crayeux. Quelques sites non encore protégés peuvent aussi être menacés par l'eutrophisation liée aux activités agricoles, notamment dans l'Avesnois et le Boulonnais. La remise en pâturage extensif est de nature à favoriser son habitat. Une extension de cette politique de protection et de gestion aux autres stations de coteaux est souhaitable.
Sources: B.C.J. (Pierre D.), Conservatoire Botanique National de Bailleul.
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- 4 saisons et 3 définitions
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Il existe trois définitions principales pour caractériser la saison:
La saison calendaire. C'est la définition usuelle. Elle fait débuter
- l'hiver au solstice quand le jour est le plus court, vers le 21 décembre,
- le printemps à l'équinoxe quand le jour est égal à la nuit, autour du 20 mars,
- l'été au solstice quand le jour est le plus long aux alentours du 21 juin,
- l'automne à l'équinoxe, autour du 22 septembre.La saison météorologique. Les climatologues utilisent les mois pleins pour caractériser la météorologie saisonnière:
- printemps du 1er mars au 31 mai,
- été du 1er juin au 31 août,
- automne du 1er septembre au 30 novembre,
- hiver du 1er décembre à fin février.La saison astronomique. Plus proche de la nature, cette vision place au centre des saisons les équinoxes et les solstices, ce qui donne le calendrier approximatif suivant:
- hiver du 7 novembre au 6 février,
- printemps du 7 février au 6 mai,
- été du 7 mai au 6 août,
- automne du 7 août au 6 novembre.
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