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Date de création :04/06/2015 - 18:36 Dernière modification :22/09/2015 - 18:41      

4 cm semble être une bonne hauteur de tonte. Le réglage s’effectue sur une surface dure (garage par exemple). La hauteur est la mesure entre le sol et le tranchant de la lame.

Un gazon tondu trop court a une activité chlorophyllienne et un développement au sol réduits, ce qui favorise le développement des mauvaises herbes. D’autre part, tondre court en pensant que l’on pourra espacer les tontes est une idée fausse. Au contraire, un gazon tondu à la bonne hauteur se développera davantage au sol (racines adventives) laissant moins de place aux mauvaises herbes. En procédant de la sorte, la fréquence de tonte pourra être espacée (une dizaines de jours). Moins de travail et meilleur impact écologique !

En période de sécheresse, il faut augmenter la hauteur de coupe de 2 cm environ. De même dans les zones ombragées du jardin, il faut compenser le manque de luminosité en augmentant la surface des feuilles, donc la hauteur de tonte.

Date de création :22/09/2015 - 18:23      

La technique du bouturage est la  plus simple pour multiplier les hortensias de manière économique.

Quand ?

Quand les fleurs commencent à se faner (août/septembre).

Comment ?

• Sectionner une tige sans fleur ayant poussé durant l’année. Couper à environ 20 cm de l’extrémité de l’arbuste
• Conserver seulement la partie centrale de la tige (environ 15 cm) en supprimant la tête et en coupant juste au dessus d’une paire de feuilles.
• Retirer délicatement toutes les feuilles en ne conservant que les 2 feuilles du haut.
• Tremper cette partie dans l’eau durant quelques minutes.
• Planter cette (ou ces) bouture(s) dans un pot rempli d’un mélange de terreau et de sable.
• Respecter un espace de 5 à 10 cm entre chaque bouture.
• Tuteurer chaque bouture pour la maintenir verticalement.
• Placer les boutures à l’extérieur et à l’ombre.
• Arroser régulièrement mais pas trop pour ne pas inonder les racines naissantes.
• Pendant l’hiver, garder les boutures dans un endroit sec, frais, aéré et surtout hors gel.
• Mettre en pleine terre dès le printemps.

Date de création :18/08/2016 - 21:33      

Les périodes favorables sont le printemps (avril) et l'automne (septembre). GB

Date de création :13/03/2014 - 18:40 Dernière modification :22/09/2015 - 18:42      

 Les vivaces qui s'épanouissant à cette époque sont relativement peu nombreuses, mais d'autant plus précieuses que leur floraison tardive illumine le jardin avant l'arrivée de l'hiver.
En voici quelques unes adaptées à notre région:

• Les anémones du Japon sont précieuses au jardin. Celle-ci a des feuilles trilobées, d'élégantes fleurs rose clair qui se succèdent jusque tard en saison.
  Plein soleil - préfère ou exige le plus possible de soleil.
  Parfaitement rustique - peut passer l'hiver dehors même en région froide. Hauteur: 75 cm, Largeur: 60 cm
• Cyclamen de Naples.Le feuillage marbré succède aux délicieuses fleurs roses ou blanches, sur un fin pédoncule. Précieux couvre-sol sous les arbres, en grandes taches.
  Mi ombre - peut parfaitement supporté une ombre légère.
  Parfaitement rustique - peut passer l'hiver dehors même en région froide. Hauteur: 10 cm, Largeur: 15 cm.
• Orpin (sedum). Coussins bas de feuilles pourprées, pruineuses, couverts de bouquets de fleurs étoilées roses.
  Plein soleil - préfère ou exige le plus possible de soleil.
  Parfaitement rustique - peut passer l'hiver dehors même en région froide.
• Chrysanthème tardif. Il offre une superbe floraison tardive en grandes marguerites blanches qui suivent la marche du soleil, sur de hautes tiges feuillues.
  Plein soleil - préfère ou exige le plus possible de soleil.
  Parfaitement rustique - peut passer l'hiver dehors même en région froide.Hauteur: 2 m, Largeur: 90 cm.

Date de création :30/11/2016 - 07:46      

Taillez légèrement le bouleau

            Le plus rustique des feuillus, capable de s’adapter aux sols pauvres comme à la sécheresse ou à l’humidité, ne supporte pas trop la taille.

• Ne l’amputez pas de grosses branches.
• Ne l'élaguer qu'en cas de nécessité.

Si possible, étalez le travail sur plusieurs années. Raccourcissez les plus longues branches à 5 cm au-dessus d'une bifurcation vigoureuse, et ne gardez que les branches les plus horizontales. Vous pourrez ainsi descendre la cime de l'arbre de- plusieurs mètres. Coupez les moignons à la base du tronc si vous avez coupées des branches basses. N'enlevez pas plus d'un quart de la ramure de l'arbre.

            Le bouleau demande du temps pour se remettre d'un élagage important. De plus, le sol est plus sec à son pied, à cause de l'éclaircissage de la ramure.

Bon à savoir (quelque soit l’arbre) : la taille de branches basses provoque la pousse de nouvelles branches hautes et inversement. Il faut faire les deux tailles pour établir un équilibre haut/bas.

Date de création :22/09/2015 - 18:43 Dernière modification :22/09/2015 - 18:45      

Dès le printemps, la tonte de la pelouse représente le plus gros volume de déchets verts produits au jardin. Plutôt que de les évacuer à la déchetterie du secteur, d'autres solutions plus valorisantes s'offrent à vous.

Le mulching
Il consiste à hacher l'herbe et à la laisser sur place à l'aide d'une tondeuse mulching. Le broyat rejeté se dépose formant une couche protectrice conservant l'humidité du sol. Lorsqu'il se dégrade, il se transforme en engrais azoté naturel.

Le compostage
Un compost est constitué de matières organiques carbonées et de matières organiques azotées. Les tontes de pelouse sont des matières organiques azotées. L'apport au compost après chaque tonte est important. Aussi pour veiller au bon équilibre du compost, n'incorporez que des quantités raisonnables en veillant à remuer le tas pour que l'herbe se mélange aux autres éléments. La décomposition de la matière organique azotée consomme 30 fois plus de carbone que d'azote qu'il faudra compenser en apport de matière organique carbonée (voir l'atelier B.C.J. "Le compost").
Remarque: si le gazon a été traité au désherbant sélectif, ne pas mettre les trois premières tontes au compost.

Le paillage
Les tontes utilisées en paillis, avec quelques précautions, contribuent au développement des micro-organismes nécessaires à la structuration du sol.
- Au potager, en fine couche de 2 cm environ.
- En tas plus épais (10 à 15 cm), au pied des arbres et plus particulièrement au pied des fruitiers.

Date de création :31/03/2018 - 18:00      

La jachère fleurie peut être semée de mars à juin pour une floraison de juillet à septembre.

Préparation

1. Ameublir le sol sur dix centimètres.
2. Ratisser, égaliser, enlever pierres et mauvaises herbes.
3. Mélanger le contenu avec du sable ou de la semoule. Bien remuer.
4. Semer à la volée comme pour un gazon (cinq grammes pour un mètre carré).
5. Rouler ou tasser la terre à l’aide du dos d’une pelle.
6. Arroser et maintenir humide jusqu’à la levée.

Pour conserver la jachère l’année suivante: en fin de floraison, faucher et tondre (sans bac) à 10 cm du sol.

Date de création :22/09/2015 - 18:22 Dernière modification :22/09/2015 - 18:24      

Interpellation fréquente dans un jardin car les idées reçues ont la vie dure. Non, le lierre ne tue pas les arbres contrairement au gui qui, lui, pompe la sève et affaiblit son hôte. Le lierre se contente d'utiliser l'arbre comme support. Un arbre en bonne santé peut cohabiter avec le lierre.
Son feuillage protège une foule de petites bêtes, voire des couvaisons au printemps. En septembre, il fleurit. Ses fleurs jaunes paraissent insignifiantes mais les abeilles en raffolent à un moment où il est temps de faire la réserve hivernale de pollen. Quand, en février arrivent les fruits, c'est une aubaine pour les oiseaux à la sortie de l'hiver.

Saviez-vous qu'on peut laver son linge grâce aux feuilles de lierre ? Consultez la rubrique "Zéro déchet" pour connaitre la recette.

Date de création :25/09/2021 - 17:44      

Pensez aux engrais verts pour occuper les parcelles qui se libèrent. Dans un potager bien conduit, le semis d’engrais verts doit être systématique sur toute parcelle de terre libérée assez tôt.
On nomme engrais verts ces plantes capables de désinfecter, équilibrer ou enrichir le sol. Leur culture évitera le lessivage de la terre nue, l’envahissement par les mauvaises herbes. Elle favorisera la vie du sol et contribuera à assainir ce dernier. En enfouissant les plantes lors des bêchages d'automne, ou même en les laissant geler sur place, vous enrichirez votre terrain en matières nutritives et en humus. La plus polyvalente est la moutarde blanche. Presque aussi rapide de croissance, la phacélie possède la propriété d'ameublir les sols lourds ou tassés grâce à son système racinaire très développé. GB

Date de création :18/09/2015 - 21:21 Dernière modification :22/09/2015 - 18:39      

La mouche mineuse du poireau

Apparue en 2003 dans l’est de la France,  on lui connaît deux générations par an (printemps/automne). Ses asticots-pupes- hivernent dans le fût du poireau.

Eliminez les poireaux atteints. Ne pas laisser dans le potager ou compost (les pupes y survivent).

Protégez les poireaux avec un voile (maillage de 0,8 mm), même en hiver car la mouche résiste au froid. Le voile ne doit pas toucher le feuillage (lieu de ponte) et être hermétique de tous les côtés. C’est la seule solution efficace à ce jour, même si elle emble en régression là où elle a fait son apparition vers le Nord - Est de la France. Son prédateur serait une petite guêpe ressemblant au syrphe.

Pour limiter les pontes, limitez les poireaux et autres alliums que la mouche apprécie (ciboulette). Décalez les semis pour un repiquage hors de la période de ponte.

Si des signes de ponte apparaissent, taillez court le feuillage avant que les pupes descendent dans le fût. Point de repère des attaques : la ciboulette où les piqûres de la mouche sont plus visibles sur le feuillage.

Date de création :14/09/2015 - 21:28 Dernière modification :22/09/2015 - 18:40      

Habituellement on utilise les huiles essentielles pour se soigner ou se détendre... mais elles peuvent aussi venir au secours des plantes au jardin.
On distingue alors deux catégories : celles qui  favorisent un effet répulsif contre les insectes (insecticides ou insectifuges)  et les fongicides qui permettent de lutter contres les maladies, notamment les maladies cryptogamiques.
Elles sont biodégradables et leur effet est limité dans le temps. Aussi, c’est surtout dans les traitements curatifs qu’elles seront utilisées.
Les huiles essentielles ne sont pas anodines pour les plantes et devront être utilisées en petites quantités, toujours diluées. Comme elles ne sont pas solubles dans l’eau, il faut utiliser un tensioactif (liquide vaisselle ou savon noir).
Exemple: 20 gouttes d’huile essentielle, 3 ou 4 gouttes de liquide vaisselle(ou une noisette de savon noir) mélangées dans un verre d’eau. Utilisez cette émulsion pour votre préparation.

En savoir plus:
http://plandejardin-jardinbiologique.com/huile-essentielle-au-jardin-bio.html
https://echosverts.com/2016/01/17/prendre-soin-de-son-potager-avec-les-huiles-essentielles/
http://www.gerbeaud.com/jardin/jardinage_naturel/traitements-plantes-huiles-essentielles,1739.html

Nathalie P.

Date de création :01/10/2017 - 00:00      

Si la culture des tomates sans tuteurs demande de la place au jardin, car un pied se développe sur plus d’un mètre de surface, elle assure une récolte abondante pour un entretien minimum.

Une fois le pied planté, la tige principale s’enracinera sur toute sa surface, et la plante développera beaucoup de feuilles, deux atouts qui lui assureront les meilleures conditions pour fructifier.

À moins d’avoir un sol caillouteux ou sablonneux, il est recommandé de couvrir les pieds d’un paillis sec (paille) pour les isoler de l’humidité qui ferait pourrir les fruits. On peut aussi utiliser des cagettes ou des palettes en bois posées à même la terre.

Une fois les pieds installés, tailler éventuellement les deux premières couronnes de feuilles pour ne garder que celles du bas. Laisser ensuite les tiges courir sur le sol. Aucune taille à prévoir ni d’attaches à poser. Les pieds vont ramper et couvrir le sol de leurs nombreuses feuilles qui étoufferont les mauvaises herbes. Prévoir un arrosage raisonné.

Pour garantir le succès, une protection (tunnel) permet d’éviter d’exposer les plants au mildiou.

Alain et Marylise D.

Date de création :18/08/2016 - 00:00      

Les perce-oreilles ou forficules sont utiles aux arbres fruitiers. La nuit, ils y chassent les carpocapses (vers du fruit), les pucerons cendrés ou encore les psylles. On favorise leur présence en leur offrant un abri frais et isolé pour le jour. Classiquement, il est fabriqué avec un pot en terre renversé garni de paille. Mais pour être élu par les perce- oreilles, l’abri doit posséder plusieurs qualités.

L’intérieur doit rester assez frais pendant les journées les plus chaudes. On peut emboîter un pot de plastique un peu plus grand par-dessus le pot de terre : l’espace créé entre les deux pots fera fonction d’isolation. Ainsi protégé des rayons directs du soleil, le pot de terre restera frais.

L'abri doit être étanche : notre insecte craint les moisissures… Une soucoupe en plastique, renversée au-dessus  des deux pots constituera un toit. Un trou de très faible diamètre au centre de la soucoupe permettra le passage d’un fi l de fer qui passera par le trou de drainage des deux pots de plastique et de terre. Ce fi l sera relié, sous le pot, à un fagot de tiges creuses (bambou) de longueur supérieure au diamètre du pot de terre. Le pot reposera sur ces tiges qui maintiendront aussi la paille… tout en offrant le nicher à des abeilles solitaires pollinisatrices ! Ces tiges ainsi disposées offriront encore une  protection contre les oiseaux qui ne manqueraient pas de venir piller la paille pour confectionner leurs nids et déranger les insectes. Enfin, notez que la paille devra être changée tous les ans fi n avril après avoir pris l’humidité hivernale.

L’abri doit être accessible ! Pas question de le pendre par le fil de fer qui ne sert qu’à solidariser les différents éléments. En effet, les perce-oreilles volent rarement et se déplacent avant tout en marchant. Il faut donc poser l’abri au centre de l’arbre et à la base des grosses branches (afi n de favoriser la dispersion des perce-oreilles). Un tel abri, réalisé avec un pot de diamètre 18 cm, peut abriter jusqu’à une vingtaine de perce-oreilles ! La pose a lieu fi n avril. Avant de mettre le pot dans un arbre, on peut le « charger » en le laissant quelques jours au sol dans une haie, juste surélevé par quelques cailloux pour éviter l’humidité, afi n que des perce-oreilles viennent le coloniser. Il faudra pour cela attendre la période, variable selon les régions, à laquelle ces insectes quittent leurs nids souterrains.

Source : Les insectes du jardin naturel -2010- D. Chollet

Date de création :22/09/2015 - 18:20 Dernière modification :22/09/2015 - 18:38      

Oui en fin d'hiver. Faire un mélange eau/chaux pas trop liquide et ajouter de la bouillie bordelaise. Brosser l'écorce pour la nettoyer puis badigeonner le tronc et le début des charpentières. GB

Date de création :13/03/2014 - 18:41 Dernière modification :22/09/2015 - 18:41      

La plupart des insectes parasites cherchent leur nourriture à l'odeur et de façon sélective.

Des plantes aromatiques plantées sous l'arbre fruit ou à l'aplomb des frondaisons permettent de masquer les odeurs, brouillant ainsi le système d'attraction des insectes.

Parmi les plus connues on trouve la santoline, la rue, la lavande, le romarin, la sauge et la menthe. Elles améliorent la vigueur et contribuent à éloigner les insectes ravageurs (dessus et dessous la surface du sol).

Date de création :22/09/2015 - 18:19      

Après un printemps où la sécheresse a dominé, la canicule de juin ne pouvait qu’aggraver les dégâts.

Définitions

La sécheresse est une période où les précipitations naturelles se font rares voire inexistantes. Une période de sécheresse correspond en France à un épisode sans pluie de quinze jours consécutifs. La terre se dessèche et les végétaux privés d'eau ne peuvent survivre sans l'aide du jardinier.
La canicule est un épisode de chaleur exceptionnelle durant généralement plus de trois jours et se produisant généralement en période estivale. L'amplitude thermique entre le jour et la nuit diminue alors et les températures nocturnes restent relativement élevées. En France, les services de météorologie émettent une alerte lorsque les températures diurnes dépassent les 33°C et que les températures nocturnes ne descendent pas en dessous de 20°C. En cette période critique le jardin est soumis à une forte chaleur et à une évaporation très importante.
 

Que faire ?

- Les plantes cultivées en pots à l’extérieur sont très sensibles à la canicule et à la sécheresse car elles vivent dans un espace restreint et ne peuvent pas chercher l'humidité en profondeur dans le sol. Le jardinier devra compenser avec des arrosages très fréquents.
- Au jardin potager, le manque d'eau, la chaleur écrasante et le soleil brûlant craquellent la terre qui forme alors une croûte dure laissant difficilement passer l'eau d'arrosage. Un binage régulier du sol aidera à y remédier. Vous pourrez en profiter pour supprimer toutes les herbes indésirables dont les racines superficielles « pompent » toute l'eau de vos légumes avant qu'elle n'atteigne les zones les plus profondes.
Ensuite, il sera temps d'installer un paillage épais (environ 20 cm) qui aura pour fonctions d'empêcher la repousse des herbes, de limiter l'évaporation et de fertiliser progressivement le sol.
L'arrosage est aussi un élément essentiel; il sera fait au pied de chaque plante, le soir après le coucher du soleil et de façon abondante afin de bien mouiller le sol en profondeur.
- Au jardin d'ornement tout comme au potager, un bon paillage permettra de limiter les dégâts. Il pourra être installé au pied des haies, mais aussi dans les massifs ou les bordures.
- Dans la serre, la température peut vite devenir insoutenable ; des mesures d'urgence s'imposent alors. Sortez un maximum de plantes au jardin à la mi-ombre si cela s'avère possible, et ouvrez toutes les fenêtres et portes pour favoriser le brassage de l'air et une bonne ventilation pour les plantes restant à l'intérieur. Un ombrage est absolument nécessaire.

Date de création :29/06/2017 - 18:10      

Le vieil adage populaire "A la Sainte Catherine tout bois prend racine" n’est pas à appliquer à la lettre. S’il pleut, s’il gèle ou neige à la sainte Catherine, on ne jardine pas !

Mais comme toujours dans les dictons populaires, il y a une part de vrai : la Sainte Catherine correspond à une période climatique ainsi qu’à une période du cycle de vie des végétaux.

• La mise en sommeil de la végétation, favorable aux boutures de bois sec et aux plantations, correspond à cette période où la terre ne s’est pas encore complètement refroidie. Entourant le 25 novembre, elle est donc propice à la reprise des végétaux, ceux-ci ayant le temps de s’installer. Ils résisteront mieux à la sécheresse l'été suivant.
• C'est une période favorable pour la plantation à racines nues. C’est simple, économique et la reprise s'avère excellente... Une façon d'encourager les pépiniéristes qui commercialisent encore de cette façon responsable.

« A la Sainte-Catherine, tout bois prend racine »
Pour les boutures de vos arbres ou arbustes à bois secs (c’est surtout à ce mode de multiplication que s’adressait ce proverbe), cette période est effectivement favorable à leur enracinement.

Date de création :30/10/2018 - 18:17